Vingt ans après la parution de son excellent premier album «The Carnival», Wyclef Jean a dévoilé le 3 février le EP, ou mini-album, «J’ouvert», annonciateur d’un album en bonne et due forme prévu pour cet été.
Le mini-album très consistant de 10 chansons (14 pour la version «deluxe») est une explosion de rythmes hip-hop, caribéens, reggae et d’électro africaine.
«Mon but pour J’ouvert était de reprendre là où j’avais laissé les choses après [les titres] Sweetest Girl et Hips Don’t Lie [en duo avec Shakira], a expliqué l’ancien membre des Fugees au magazine Rolling Stone, qui est de retour après sept ans d’absence. J’avais ces sons caribéens qui me hantaient l’esprit et je savais que ce EP serait un très bon début pour ce qui allait devenir l’album Carnival III.»
Et pas besoin de tourner autour du pot: J’ouvert est une très belle réussite. L’auteur, compositeur, interprète et producteur originaire d’Haïti convainc avec des titres hip-hop entraînants comme The Ring ou les très engagés Life Matters et If I Was President, dans lesquels il fait référence au mouvement Black Life Matters.
Une reprise de Ne me quitte pas
Le clou du disque se retrouve sur la version «deluxe» avec une reprise de «Ne me quitte pas» de Jacques Brel en version hip-hop agrémentée de guitare acoustique, dont un vidéoclip a été dévoilé cette semaine (voir plus bas).
Pour Wyclef Jean, Ne me quitte pas a une valeur particulière.
«Ma mère l’écoutait tout le temps et me disait que c’était la plus grande chanson d’amour jamais écrite en français. Cette version est d’abord un hommage à ma mère, ensuite au grand Jacques Brel et enfin à l’Amour», a raconté l’artiste au site Konbini.
Le mini-album J’ouvert marque donc le retour gagnant d’un Wyclef Jean en très grande forme. Il met l’eau à la bouche en attendant la sortie de l’album Carnival III: Road To Clefication, prévu pour l’été 2017.
Les participations des DJ Afrojack et Avicii, ainsi que celle de la chanteuse britannique Emeli Sandé ont été confirmées.