Coup de chaleur au Club Soda, avec la performance tout en couleur et dynamique de la formation Deluxe. Appuyés dans leur notoriété par le fait que les six Français sont aussi des partenaires de scène de Chinese Man, ils étaient seuls ce coup-ci pour un concert proposé dans le cadre du Festival de Jazz de Montréal.
Autour de la chanteuse Lilliboy, se trouvent cinq musiciens aux costumes scintillants et à la musique funk tantôt contemporaine, tantôt plus rétro.
La musique mêle saxophone, percussions, et guitares entre autres accompagnées de la voix tout en énergie de Lilliboy. Ils chantent, dansent, bougent un peu partout, parlent chacun à leur tour et surtout dynamitent la salle de par leurs chansons. C’est léger, dansant, ça sent bon la funk et le groove.
Petit bémol, on aura grâce à eux, découvert le vocabulaire parfait pour un public qui chante avec un groupe. On a eu droit au “lalalalala” puis plus tard ”ohohohohoho” en passant par “papada” ou encore “chalalala”, on ne prend pas de risque avec le public chez Deluxe.
Quelques moments sympathiques ont aussi été mis en avant comme la venue sur scène d’une fille du public pour quelques minutes et ainsi danser avec Lilliboy. Ou encore cette reprise d’une chanson d’Amy Winehouse pendant le rappel qui a impressionné par l’interprétation offerte par la chanteuse française.
“Montréal, foutez nous un putain de bordel”, un des Deluxe.
Avec Deluxe, le concert est une grande fête, qui ne s’arrête pas. Les six membres ne lésinent pas sur l’intensité. Ils interpellent sans cesse.
Le choix des jeux de lumière est à mettre en avant. Cela a permis d’unifier la mise en scène et de faire du concert une vraie réussite sur tous les plans. La formation française Deluxe (à ne pas confondre avec les Québécois Deuxluxes) a mérité de passer d’une petite scène avec 150 personnes, il y a quelques années, à un Club Soda où une file d’attente était bien présente encore quelques minutes avant le début du concert…
La suite? avec Deluxe on n’est pas au bord de nos surprises et elles sont souvent bonnes.
Photos courtoisie: Frédérique Ménard-Aubin