Le Stade Uniprix de Montréal avait des airs de fiesta latine, lors de la visite de Daddy Yankee, le « roi du reggaeton », dans la métropole, le samedi 19 août.
Celui qui a été catapulté sur le devant de la scène internationale en 2004 avec son énorme succès «Gasolina», chanson qui a popularisé le reggaeton, n’a pas mis trop de temps à enflammer la foule, malgré une heure de retard.
Même si le public semblait s’impatienter avant sa montée sur scène, l’artiste portoricain de 40 ans, Ramón Luis Ayala Rodríguez de son vrai nom, s’est tout de suite fait pardonner lorsque les premières notes de son morceau « Rompe » ont transpercé la salle.
Entouré d’une véritable armée de dix danseurs et danseuses sur scène, le « big boss » comme il le dit lui-même, a enchaîné ses tubes reggaeton à un rythme effréné.
Avec sa casquette noire vissée sur la tête, Daddy Yankee a fait le plaisir de ses admirateurs et admiratrices, qui n’hésitaient aucunement à se déhancher sur les rythmiques ensoleillées et efficaces de titres tels que « Tu Principe », « Lovumba », « Shaky Shaky » ou encore « Limbo ».
Le premier moment fort de la soirée est survenu lorsque les rythmes latins de « Lo Que Paso, Paso » se sont fait entendre. Le public reprenait en choeur le refrain de ce titre bien connu de l’album « Barrio Fino », certifié platine aux États-Unis, sous le regard d’un Daddy Yankee plutôt ravi.
C’est sans oublier le succès planétaire « Despacito », le titre sirupeux écrit notamment avec son compatriote Luis Fonsi qui a explosé tous les compteurs cette année (c’est la vidéo la plus visionnée sur YouTube avec plus de 3,3 milliards de vues au moment d’écrire ces lignes).
Comme on pouvait s’y attendre, « Despacito » a engendré de véritables crises d’hystérie parmi la foule qui reprenait de façon compulsive le refrain que tout le monde connaît. Daddy Yankee y a posé son « flow » de façon très énergique et efficace.
Même si le spectacle d’une heure vingt a souffert de quelques moments creux, on peut dire que l’artiste portoricain sait comment s’y prendre pour faire la fête.
Crédit pour les photos : Marie-Michelle St-Onge