Alors que le temps du magasinage pour le temps des Fêtes tire bientôt sur la fin, Touki Montréal s’est pris au jeu des listes et vous propose sa sélection judicieusement choisie pour (re)devenir un africophile.
Voici la liste des BD
Mamie Denis de Danngar et Edim, chez L’Harmattan : La BD raconte les aventures de cette mémé du 9e arrondissement à Paris qui s’inquiète un peu trop de l’arrivée des « coloniaux » dans sa vie et pas assez des intentions de son neveu.
Mbote Kinshasa ! Thembo Kash et Sébastien Maître, La boite à bulle: Elle raconte l’histoire de Samuel, 10 ans, qui vit a Kinsgasa et qui doit faire preuve de la plus grande habileté dans un pays où le sport préféré est la débrouillardise.
Le Contrepied de Foé, Laurent Galandon et Damien Vidal, Dargaud: C’est une incursion plutôt réaliste dans l’univers du ballon rond, précisément dans celui des agents véreux qui font des ravages en Afrique, notamment au Cameroun, au pays du regretté Marc Vivien Foé.
Joséphine Baker de Catel et José-Louis Boquet: « Joséphine Baker a 20 ans quand elle débarque à Paris en 1925. En une seule nuit, la petite danseuse américaine devient l’idole des Années Folles, fascinant Picasso, Cocteau, Le Corbusier ou Simenon. Dans le parfum de liberté des années 1930, Joséphine s’impose comme la première star noire à l’échelle mondiale, de Buenos Aires à Vienne, d’Alexandrie à Londres. »
Le petit livre Black Music de Bourhis et Bruno, chez Dargaud: La BD raconte l’amour des auteurs pour les musiques noires. « Sans évoquer le jazz – sujet monumental –, ils parlent juste des musiques populaires, et uniquement celles issues des États-Unis d’Amérique, entre 1945 et 2015 : de Louis Jordan à Kendrick Lamar, du blues à Beyoncé. »
La série L’Arabe du futur, de Riad Sattouf, Allary Éditions: Narrant l’histoire d’un enfant né d’un père syrien et d’une mère bretonne, qui grandit entre la Libye de Kadhafi et la Syrie de Assad, L’Arabe du futurpropose depuis déjà deux épisodes un retour sincère et loin des clichés de la vie simple et même heureuse de tous ses gens qui n’ont pas choisi de naître au Moyen-Orient.
Katanga, tome 1 et tome 2, de Nury et Vallée, Dargaud: Elle dresse le portrait peu flatteur de la tentation de dirigeants africains de s’accaparer des richesses qui pullulent sur le continent, et ce, grâce aux manigances d’occidentaux voulant tirer les ficelles du jeu.
Paroles d’honneur de Leïla Slimani et Laëtitia Coryn, Les Arènes: « Leïla Slimani fait la connaissance de Nour, une Marocaine qui lui raconte sans tabou sa sexualité et les tragédies intimes que subissent la plupart des femmes qu’elle connaît. »