Le duo K-Iri, formé de Sarah-Judith Kayiri Hinse-Paré, d’origine burkinabé et Iri Dimako Chordi, d’origine éthiopienne, sera en spectacle dans le cadre du 40e anniversaire du Festival international de jazz de Montréal (FIJM).
Quel est votre souvenir le plus mémorable du Festival de jazz ? Aussi bien comme artiste que comme spectateur ?
(Sarah) Mon meilleur souvenir du festival de jazz est le spectacle d’Anderson Paak en 2017. C’était vraiment un spectacle impressionnant et inspirant.
Voir un instrumentiste, chanteur, rocker sur une scène, ça donne des idées pour nos propres spectacles.
Êtes-vous pour un festival de jazz avec uniquement du jazz ou au contraire avec une diversité de genre et d’artistes ? Si oui pourquoi ?
Une diversité de genre et d’artistes. Nous croyons que ça vaut la peine de garder quand même un noyau de jazz conventionnel.
En revanche, considérant qu’aujourd’hui on retrouve du jazz dans plein de styles instrumentaux, c’est bien d’en profiter pour amener et faire découvrir plein d’artistes de tous les horizons.
Quel est l’artiste que vous auriez voulu avoir dans la programmation ?
Girma Beyene, Avishai Cohen (trompettiste), Melody Gardot, Outkast, Nas, The roots.
Iri et Sarah-Judith puisent leurs influences autant dans la rythmique Afro que dans le Jazz contemporain. Elles chantent en San, en français, en anglais et en amharique.
K-Iri sera en spectacle avec des invités, le 4 juillet, à 18h, sur scène Casino de Montréal / CBC/Radio-Canada (petit Parterre, angle boul. De Maisonneuve et Clark).