La ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire a accueilli la première édition des Rencontres DACA (11 au 13 mars) durant lesquels se sont réunis professionnels et entreprises de Côte d’Ivoire et du Canada afin échanger sur les besoins d’affaire des deux pays.
Le groupe DACA (Délégation d’Affaire Canada Afrique) se veut un acteur incontournable dans les relations bilatérales entre l’Afrique et le Canada, porté par ce mantra, «Investir en Afrique: Il n’est pas trop tard pour le Canada».
Au programme des trois jours, étaient prévus des rencontres personnalisées entre les investisseurs, des visites d’entreprise, un accès à la plateforme web DACA, mais aussi des conférences avec des panélistes comme Frantz Saintellemy, ingénieur électrique et diplômé du Massachusetts Institute of Technology (maîtrise en gestion de l’énergie). Cet entrepreneur a fondé avec sa conjointe, Vickie Joseph,l’un des plus gros incubateurs d’entreprises privées au Québec, le Groupe 3737.
Citons également la participation de Sidi Kouyaté, fondateur de Colow so, une plateforme e-commerce, qui donne accès à des produits du monde entier, Jean-François Laurin, cadre chez Pinnacle Wealth Brokers, ou encore Claudel Mwenedata, consultant en matière de cybersécurité et de protection des données.
Touki Montréal s’est entretenu avec le président de DACA, Gbeuli Guero.
Né en Côte d’Ivoire, d’une mère guadeloupéenne et d’un père ivoirien, Gbeuli Guero est détenteur d’une Maîtrise en génie mécanique à l’École de technologie supérieure (ÉTS). Il a travaillé chez Bombardier Aéronautique. Il détient aussi un titre de courtier hypothécaire et est membre de l’Organisme d’autorégulation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Il est cofondateur de Galerie Financière, bureau de courtage sous la franchise de Dominion Lending National.
Quel est le but de ce forum ?
La mission de DACA est de développer de nouveaux marchés et de multiplier les opportunités d’affaire entre les entreprises canadiennes et africaines, ceci en partenariat et en collaboration avec les initiatives déjà existantes.
En mettant en place une plateforme de communication, DACA permet de mettre de l’avant les opportunités des différents pays. La Côte d’Ivoire est le premier pays choisi pour cette édition.
Mais avec la collaboration de notre équipe d’experts au Canada et en Afrique, nous voulons tout mettre en oeuvre pour faciliter une meilleure intégration sur les marchés respectifs.
Concrètement, nous offrons des pistes de solutions aux problématiques communes rencontrées par les entreprises canadiennes et africaines. Notre but est de faire rayonner les meilleures pratiques des différents secteurs en Afrique.
En quoi sera différent des autres initiatives du même genre ? Est-ce que le Canada arrive en retard dans la course aux investissements en Afrique ?
Notre méthode est différente, car nous axons nos interventions sur le principe d’un accord gagnant-gagnant, favorable à chacune des parties. Nous nous devons de multiplier ce genre d’initiative car chaque groupe vient avec son réseau. Ce qui fait en sorte qu’au bout du compte c’est l’Afrique qui en sortira gagnante.
Il est vrai que des pays comme la Chine et la Russie sont déjà bien établis, mais il est faux de croire que le Canada arrive trop tard dans l’investissement économique en Afrique. Il reste beaucoup à faire, et ce dans tous les secteurs d’activités.