Avec son offre musicale, ses blagues et ses applications vocales (skills), l’assistant vocal Alexa du géant Amazon s’est fait une petite place de choix dans le quotidien des familles québécoises et son importance ne devrait pas diminuer. Bien au contraire.
Comme ses concurrents, Alexa a connu une fulgurante croissante au cours des derniers mois, grâce à la pandémie, particulièrement pendant les mois de confinement de la première vague.
De l’avis de Céline Lee, directrice d’Alexa au Canada, les aficionados d’Alexa au Québec affectionnent particulièrement la musique. Il faut dire qu’à l’aide d’une simple commande, il est par exemple facile de dire: «Alexa, joue de la musique pour faire du sport sur Amazon Music».
Il faut rappeler que depuis mai, les utilisateurs d’Amazon Music au Canada qui ne disposent pas d’un abonnement à Prime ou à Amazon Music Unlimited peuvent profiter gratuitement d’un service financé par la publicité afin d’écouter une large sélection de listes de lecture et des milliers de stations.
Depuis le printemps 2019, Alexa a pris l’accent du Québec et elle sait comprendre les expressions québécoises comme «Alexa, check la météo », «Alexa, allume la télévision», «Alexa, allume la télévision» ou «Alexa, trouve-moi des films d’aventure sur Netflix».
Selon Mme lee, les consommateurs de la Belle Province prisent beaucoup l’assistance vocale pour la radio afin d’avoir les plus récentes nouvelles d’ici ou d’ailleurs. Alexa est aussi beaucoup utilisé pour différents usages comme programmer une minuterie, contrôler les thermostats ou l’éclairage ainsi que lire la météo et des recettes de cuisine.
Céline Lee a rappelé que si les appareils maison comme le Echo Show 10 ou le nouveau Echo Dot ou les nouveaux Fire TV servent souvent pour poser des questions, Amazon autorise aussi son accès à d’autres compagnies. C’est le cas notamment des appareils Sonos ou Bose sur lesquels, les utilisateurs peuvent poser une multitude de questions sur différents sujets.
En résumé, Alexa «permet de rendre la vie plus facile, plus aisée», a fait savoir la responsable, en entrevue avec Touki Montréal via la plateforme Amazon Chime, un service lancé depuis quelques années par le géant américain et qui permet aux utilisateurs de se réunir et de discuter, en audio ou par vidéo.
L’entretien suivait une conférence qu’elle a donnée pendant l’événement virtuel MTL Connecte organisé par Printemps numérique et au cours de laquelle elle est revenue sur le lancement d’Alexa au Canada, particulièrement sur l’adaptation vocale d’Alexa à la sauce québécoise.
À la sempiternelle question, mais non moins importante, de la protection de la vie privée, Céline Lee a assuré que tout était mis en œuvre à cet effet. Pendant son exposée, elle a rappelé que les consommateurs avaient toujours l’option de désactiver les micros, par exemple, ou d’effacer les données.
Soulignons qu’il est possible de ne pas stocker d’enregistrements vocaux. Dans ce cas, Alexa supprime automatiquement les enregistrements vocaux après avoir traité les demandes et supprime automatiquement tous les enregistrements vocaux qui se trouvent dans l’historique.
Et si elle prêche pour son produit, c’est aussi parce qu’elle y croit. Elle nous a d’ailleurs confié, le sourire aux lèvres, qu’elle avait pratiquement un appareil avec Alexa dans «chaque pièce » de sa maison.
À titre de directrice nationale chez Amazon pour Alexa au Canada, Céline Lee dirige la gestion des produits, la stratégie, l’engagement des consommateurs et le développement de nouvelles affaires.
En plus du Canada, elle a aussi géré les lancements d’Alexa au Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon.