Sélectionné et diffusé pendant l’édition 2020 du Festival Cinemania, le court métrage Baltringue de la cinéaste Josza Anjembe evoque la question de l’homosexualité en prison.
Le film qui dure une vingtaine de minute se passe en milieu carcéral. Le jeune Issa (Alassane Diong) doit bientôt sortir de sa prison lorsqu’il fait la renconre de Gaëtan (Yoann Zimmer), un nouveau détenu.
Entre une mère portée disparue, et qui ne l’attend donc plus à sa sortir de prison, et ce jeune garcon pour qui, il semble avoir de l’affection et même plus. La prison a toutefois ses réalités que les deux ne pourront feindre.
C’est de ces codes qui régissent à tord quasiment la vie des homosexuels que la cinéaste brossent en se servant dans ce cas du contexte carcéral.
Pour le choix du titre, la cinéaste l’explique à nos confrères du magazine spécialisé Têtu: « L’insulte, le stigmate et ce qu’ils engagent en matière de dépréciation et de dévalorisation de soi est une réalité. Je ne voulais pas la nier. C’est comme ça que j’ai choisi de l’évoquer ».
Josza Anjembe est né dans la capitale francaise et a fait son premier film Massage à la Camerounaise, (présenté au Festival des films du monde). On doit aussi des documentaires comme K.R.U.M.P, une histoire du Krump en France ou Le bleu blanc rouge de mes cheveux, nommé au César du meilleur court-métrage 2018.
