« Soft Power », ode à l’autre de DJ Poirier

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14 décembre 2020

2020 n’allait pas s’achever sans que l’on ne parle du rayonnant album Soft Power de Ghislain Poirier, aka Poirier, DJ mais plus que cà. Ouf, on a tardé, mais nous y sommes.

Avec une dizaine d’albums à son actif, plusieurs EPs et une carrière s’étalant sur deux décennies, Poirier propose avec Soft power, un opus qui résume à lui seul l’année 2020: la prise de conscience du pouvoir possible quand tout le monde se met ensemble, peu importe d’où l’on vient, notre âge, notre sexe, etc.

Plus qu’un album, Soft Power (Wonderwheel Recordings) est l’expression de ce que devrait toujours être le Québec, un endroit qui n’a rien à envier à d’autres et qui souvent puise sa force dans l’union de ses composantes.

Le prolifique producteur et DJ montréalais Poirier

L’opus s’ouvre sur cette belle chanson rythmée Café Com Leite avec la voix puissante de la chanteuse brésilienne Flavia Coelho, installée maintenant en France. On n’a pas le temps de reprendre son souffle que Boogat débarque avec Contigo pour faire danser su du fashionably late.

Avec Red Fox, Poirier fait une incursion dans le dancehall sur le titre Pull Up Dat. On voudrait s’asseoir une minute, mais c’est le talentueux Samito qui pointe son nez. Puis c’est reparti sur des airs lusophones avec Sim Bombei. Le Mozambicain d’origine s’offre même le luxe d’être deux fois dans l’album avec le titre Sowia, sorti bien avant l’album.

Dans les autres coups de coeur de cet album franchement jouissif, soulignons Do Kase avec la si convaincante Melissa Laveaux ou Nou Pare avec la chanteuse Coralie Hérard (une belle découverte pour nous), Me Leva avec Flavia Nascimento et Nidiaye Sam avec Daby Touré.

Bref, comme le résume l’étiquette, « Soft Power a une ambiance chaleureuse irrésistible qui fera bouger et danser n’importe qui. C’est chaud, c’est acoustique, c’est électronique ». Rien à dire de plus.

Ah oui, quand même ! Il faut finir en beauté, idéalement votre soirée du 31 décembre, avec The Junction.