Le Musée des beaux-arts de Montréal, le plus ancien musée d’art au Canada, a annoncé la nominnation d’Enice Bélidor comme conservatrice de l’art québécois et canadien contemporain.
Titulaire d’un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université Concordia (Montréal), ainsi que d’un diplôme d’études supérieures en pratiques commissariales et d’une maîtrise en histoire de l’art de l’Université York (Toronto), Eunice Bélidor va donc réjoindre l’institution fondé en 1860 et qui figure parmi les grands musées d’Amérique du Nord.
À titre de conservatrice de l’art québécois et canadien contemporain (1945 à aujourd’hui) et titulaire de la Chaire Gail et Stephen A. Jarislowsky, la native de Montréal va mettre son expérience pluridisciplinaire des milieux de l’art et de la recherche au profit du Musée, de sa programmation et de sa collection d’art contemporain québécois et canadien, a-t-on expliqué par communiqué.
En l’occurence, « sa contribution permettra d’enrichir notre conception de l’art québécois et canadien et nous attendons avec impatience de découvrir la programmation qu’elle mettra sur pied », a fait savoir la conservatrice en chef du MBAM, Mary-Dailey Desmarais.
Pour information, la collection du MBAM rassemble plus de 45 000 peintures, sculptures, œuvres d’art graphiques, photographies, installations multimédias et objets d’art décoratifs, de l’Antiquité à nos jours.
«Je suis ravie de faire mon entrée au MBAM, une grande institution de Montréal, ma ville natale, a confié Eunice Bélidor. J’aurai la chance d’y poursuivre mon travail de soutien aux artistes et de faire rayonner l’art contemporain québécois et canadien à Montréal, au Canada et à l’international. »
Récipiendaire en 2018 du Prix du commissaire émergent de la fondation Hnatsyshyn, Eunice Bélidor était à la tête de la Galerie FOFA de l’Université Concordia depuis 2019.Dans le passé, elle a travaillé au centre d’artistes articule de Montréal, à la galerie d’art contemporain The Power Plant de Toronto, à la galerie Black Artists’ Networks In Dialogue (BAND) de Toronto et à la revue Journal of Curatorial Studies.