Auteure de l’ouvrage Le Souper de la Foi, disponible sur Amazon, la Montréalaise Katherine Clerdonna a pris le temps de répondre à quelques-unes de nos questions.
Comment vous présenter ?
Je suis une femme passionnée et entreprenante. Je suis différente et avec un rire à vous faire rire. Différente parce que j’ai un parcours pas mal atypique. Différente parce que je ne fais pas les choses comme la grande majorité. Ce qui m’a toujours classé comme « différente haha ».
Quand je parle à des gens, ou ceux qui me connaissent beaucoup ou moins, ceux qui travaillent avec moi finissent toujours par me dire: Tu es différente.
Ça me fait sourire, parce que je pense que c’est parce qu’ils sont intrigués par ma personnalité. Et je les comprends. Je me décris comme une pure harmonie de contradictions.
Avec tout ça je suis devenue Auteur, Animatrice de Talk-show et Speaker.
Pourquoi ce livre ?
« Tu ne peux pas changer ce par quoi tu n’es pas insulté ». Je m’explique: « Être soi est une des plus grandes batailles qu’il nous soit donné d’affronter ».
J’ai de grands rêves, je suis une passionnée de la vie. Par contre, pour tous ceux qui sont comme moi et ont des rêves et sont passionnés, nous savons très bien que cela n’arrive pas uniquement accompagné de grandes réussites visibles. On est confronté à l’attente, à la souffrance, aux déceptions, à des temps de frustration, aux pressions de notre entourage ou encore aux supposées normes dictées par la société. Bref toutes sortes de situations qui nous testent et qui des fois nous font douter de nous-mêmes.
Je suis insultée par les étiquettes que la société nous colle à la peau, je suis attristée de voir comment le manque de pardon ou de foi empoisonnent la vie des gens, je suis offusquée par le manque de compassion des gens à l’égard des femmes célibataires comme moi par exemple, comme s’ils voient le célibat dans la trentaine comme une maladie ou une cause à étudier ou à résoudre.
Ok je me calme haha. Je dois vous dire tout d’abord que ce livre, avant de l’écrire, je l’ai réellement vécu. Tout ce que j’ai vécu nécessitait de la foi, de l’espoir, de la résilience, de l’audace et de la noblesse morale.
Alors aujourd’hui, je lance une invitation à souper à ceux qui connaissent des moments d’incertitude, de désespoir, de maladie, et de rêves en attente afin de les aider à créer des enzymes pour une meilleure digestion des défis de la vie.
J’ai réalisé que la foi est bien le seul nutriment qui ne cause pas de dommage et dont vous pourrez abuser sans modération. Les effets secondaires de sa consommation ne vous causeront pas d’intoxication, mais vous offriront un effet « détox » pour tous vos maux.
C’est ainsi qu’est né Le Souper de la foi.
Qu’est-ce qui a été le plus compliqué dans ce projet ?
La nouveauté, je dirais. Tout ce qui est nouveau, inconnu, vient avec son lot de défis. C’est la première fois que j’écrivais un livre. En plus en auto-édition. Donc, d’un côté il y a le travail d’écriture, mais de l’autre côté il y a aussi toute la gestion que fait un éditeur comme trouver les correcteurs, les stratégies marketing, production, etc.
Le côté technique de l’écriture aussi. J’ai une pensée arborescente comme on dit. Mon problème n’est donc pas d’écrire. Je n’ai pas connu le syndrome de la page blanche. Un de mes dons est certainement l’imagination et la capacité d’être authentique dans mes écrits. Par contre mon challenge est plutôt dans la structure.
Alors j’ai été guidée par deux correctrices. La première m’aidait à placer mes idées, les chapitres, le message central du livre. La deuxième est coach littéraire. Elle s’est occupée de toute la correction du livre.
Mais savez-vous une des choses surprenantes qui m’est arrivée ? Ce sont les guérisons émotionnelles que j’ai vécues en écrivant ce livre. Des fois il fallait que j’arrête parce que je pleurais, et je pleurais. Je me suis remémoré des évènements ou choses que je pensais avoir dans mon passé, ou même encore en lisant certains passages je me demandais : wow j’ai vraiment écrit ça ! Et de voir que tes écrits te bénissent, c’est tout simplement INCROYABLE.
Je sais que vous m’avez demandé ce qui a été le plus compliqué, mais il fallait absolument que je vous mentionne ces agréables surprises que je ne m’attendais pas à vivre.
Il vient d’où ce sourire contagieux ?
J’ai hérité du puissant sourire de mon père. Mon père était un bon vivant, rempli de joie de vivre et de grâce.
Je crois que mon sourire est un cadeau divin ça reflète ma joie de vivre, ma foi, mes folies, mon humour et mon humeur.
Avez-vous un dernier conseil ?
Ce ne sera pas un conseil, mais plutôt une pensée qui m’habite et que je partage. Je dis souvent: ma vie n’est que pur rythme. Pourquoi parce que tout ce qui est en vie à un rythme. La musique, la danse, le cœur, le pouls ont tous un rythme et leur représentation schématique est la même : une symphonie de hauts et de bas.
Mon désir est donc que chacun sache apprécier son rythme, sa trajectoire et vivre pleinement sa vie.