Après plusieurs titres et même un EP, l’artiste hip-hop nigérian Obi Bora vient de se mouiller en présentant son premier album Black Prayers, chez l’étiquette via L-A be.
Composé de huit titres ouvrant sur No One, fermant sur Soul Taker, cet opus reprend aussi des chansons comme Slave We, Turn Around et No One déjà présentées au public. Black Prayers est une belle prouesse pour cet artiste nigérian de 33 ans, clandestin depuis dix ans dans les villes d’Europe où il (sur)vit de squat en squat.
Il faut savoir qu’Obi a été expulsé de tous les pays avant de se faire découvrir par le musicien lyonnais Cédric de La Chapelle. Dans ce projet, le musicien navigue dans un univers afro beat, mais aussi rap et électro.
«Pour OBI BORA, faire de la musique, c’est une manière de « livrer une guerre contre la vieà »».
Obi Bora parle évidement des conditions difficiles dans lesquelles il a vêcu tout comme tant d’autre demandeurs d’asiles africains en Europe, mais aussi de son parcours, commme de la vie qu’il menait avant son périple, notamment la violence et de la pauvreté au Nigeria, ou de sa relaction avec sa mère.
De son vrai nom Obinna Igwe, Obi a quitté son pays en 2010, pour tenter sa chance en Europe. Celui qui appartient à l’ethnie Igbo est passé par le Maroc et a dû essayer à six reprises avant de pouvoir enfin de carresser ses plus grands rêves. La désillusion n’en sera que plus grande et dans la clandestinité, il devra à chaque fois découvrir un nouveau pays: l’Espagne, la France, la Suisse ou l’Italie.
Pour en savoir plus:
Les titres de l’album
01. No One
02. Turn Around
03. Light’N’Darkness
04. Never Give Up
05. Ye Le Le
06. Jealous
07. Slave We
08. Soul Taker