Fort d’un premier album bien accueilli par les critiques et même les festivaliers d’un peu partout au pays, le groupe Afrikana Soul Sister – réalisateur arrangeur Jean-François Lemieux, du percussionniste Fa Cissokho et la chanteuse Djely Tapa – propose un second projet, Kalasö (« Nous irons tous en classe »), truché de collaborations et de perles comme Tinnani. Le premier cité a bien voulu répondre à nos questions.
S’il fallait tenter de décrire votre projet?
Afro-Québécois-Futuriste-Humaniste
Kalasö est votre second album. Est-ce que ca été difficile de le faire ?
Ce fut vraiment facile. Le tout s’est passé dans la joie, la compréhension de l’autre, l’écoute, et le travail rigoureux.
Quel est votre processus de création ?
En général j’arrive avec des démo, assez précis de la musique. Tapa va prendre un temps pour composer les paroles et les mélodies. Ensuite, on enregistre les voix, et enfin j’invite des musiciens à venir en classe avec nous ! Et pour cet album, j’ai complété le tout en faisant des arrangements de cordes et de cuivres…Puis on met ça au fourneau !
Il y a plusieurs collaborations dans cet opus comme avec Ariane Moffatt…
Ma vision pour cet album était de créer un rassemblement entre musiciens et musiciennes africain(e)s et québécois(e)s. En bonus, ils sont tous des artistes et des personnes que j’apprécie beaucoup. Parce qu’au final il y a que l’amour qui conte et le plaisir.
Un dernier mot ?
Paix, amour, courage. Nous irons tous en classe !