Nuits d’Afrique: neuf artistes à voir en salle

« Fondé en 1999, Lindigo est un groupe phare du Maloya, ce genre musical classé au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Véritable appel à la fête, rassembleuse, la musique de Lindigo, guidée par les traditionnels Roulèr et kayamb, séduit toutes les générations. » Mardi 12 juillet, au Club Balattou.

« Ifriqiyya Electrique décoche un son électro tout terrain, rugueux et chaotique. Brut, vrai et exaltant. Un son extrême, comprimé entre les rituels d’Afrique du Nord et les basses impudiques, qui, prêt à exploser, confronte, étourdit et soigne les esprits. » Jeudi 14 juillet, au Ministère.

« La lauréate du Juno du meilleur album blues en 2020 pour Mad Love, à la voix parfaitement maîtrisée et à la fabuleuse présence scénique, propose depuis plus de deux décennies un Blues éclectique, tout en émotions, mâtiné de Jazz, Soul, Rock, R&B, Swing, Folk et Gospel. » Mercredi 13 juillet, au Club Balattou.

« Né d’une lignée de tambourineur, le batteur, formé à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle d’Abidjan, part à l’aventure des rythmes afro, s’enjaille à accorder l’Akpongbô, le Gbégbé, le Bikutsi ou encore le Mbalax, en employant le Jazz comme liant. » Jeudi 14 juilllet, au Gesu.

« Derek Gripper adapte sur une guitare à 6 cordes toute la richesse des accords subtils émanant de la kora. Avec le plus grand respect de l’instrument et des traditions, il rend un hommage époustouflant au formidable patrimoine de la musique mandingue. Lui et Zal Sissokho, griot de la kora bien connu à Montréal, qui incarne toutes les valeurs que porte son instrument, partageront la scène pour un moment de pure beauté pour garder bien vivantes les traditions d’Afrique de l’ouest. Un moment qui sera sublimé par la puissante voix de Djely Tapa ». Jeudi 15 juillet, au Gesu.

« Leur musique conjugue le groove africain des Gnawas avec les mélodies orientalisantes du Maghreb et de la World Music planétaire » (FIP, 2022). Guembri, qraqeb, tama, guitare, clavier, électro dialoguent avec une ferveur mystique et enivrante, décloisonnant les genres et libérant les âmes. » Lundi 18 juillet, au Théatre Fairmount.

« Véritable légende de la scène underground anglaise, Iration Steppas, souvent imité, jamais égalé, a su préserver son identité unique, portée par un Techno-dub progressif qui lui a permis de faire le tour du monde. WorldWild Soundsystem fait vibrer Montréal, réhaussant à grands coups de basses, vinyles et productions maisons de tous les horizons grâce à leur sono faite maison. » Vendredi 16 juillet. Théâtre Fairmount.

« Mariant de manière parfaite et étonnante une Folk d’influence canadienne et hongroise aux rythmes mandingues séculaires, la musique de Sophie Lukacs repose sur sa maîtrise de la douce et majestueuse kora aux 21, de laquelle elle tire des ballades où se confondent les univers spatio-temporels. » Dimanche 17 juillet, au Club Balattou.

« Considérée comme une des chanteuses les plus fascinante de la musique brésilienne contemporaine, Fabiana Cozza met sa voix profonde au service de la Samba, nourrie par ses recherches qui l’ont amenée de Bahia au Cap Vert, au Congo ou en Angola, sur les traces de ses racines africaines. Ce moment intimiste sera suivi par la performance des incontournables DJs brésiliens du Tupi Collective. » Jeudi 21 juillet, au Théâtre Fairmount.