Artiste le plus attendu de la fin de semaine de cette 18e édition du Festival de Musique du Bout du Monde, Vieux Farka Touré a fait honneur à son statut de tête d’affiche de cet événement lors de son spectacle, au Cap-Bon-Ami, dans le parc national Forillon.
Malgré une pluie fine et intense, beaucoup de festivaliers (environ 700) se sont retrouvés pour partager un moment unique avec le chanteur originaire du Mali.
Il était 4 h 45 du matin, peu avant le lever du soleil, et de nombreux parapluies n’attendaient qu’une chose : l’arrivée de Vieux Farka Touré, fils d’une autre icône.
Appelant ce spectacle, la rencontre entre «l’homme et la nature», le Malien a donné avec sa musique plusieurs rayons de soleil dans un ciel si gris.
En mode trio, le fils du légendaire Ali Farka Touré a proposé une multitude de chansons de son neuvième album, Les racines, sorti le 10 juin dernier.
Entre modernité et tradition, le chanteur malien appelé le Hendrix du Sahara, pour ses talents de guitariste, ne s’est pas laissé décourager par la pluie et la vue de nombreux parapluies devant lui. Il a toujours gardé le sourire tout au long du spectacle.
«Les gens doivent être ensemble, cela est très important», a-t-il confié au public, lâchant ici et là un message de bienveillance et de paix.
Pendant plus de 1h15, il a offert un riche répertoire. Soulignons que l’artiste arrive à capter son auditoire avec de longs passages mélodieux de guitares, dont il a le secret.
Que ce soit avec le public ou ses partenaires de scène, il reste dans l’empathie, n’hésitant pas à remercier le Festival pour l’obtention du visa de son musicien percussionniste ou en en faisant reprendre par la totalité du public, un chant d’anniversaire en anglais pour son autre musicien.
Photos: Roger St-Laurent
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