La 51e mouture du Festival du Nouveau Cinéma (FNC) s’est clôturée le 16 octobre à Montréal. Haïti était sous les projecteurs avec les réalisateurs Miryam Charles et Kaveh Nabatian.
Cette maison, 2022, Miryam Charles
Synopsis: Le 17 janvier 2008, Tessa, 14 ans, est retrouvée pendue dans sa chambre. Une décennie plus tard, Miryam Charles fait revivre cette cousine disparue, lambeaux de sensations, d’images et de réminiscences chimériques, en imaginant son destin avorté.
Notre avis: La réalisatrice Miryam Charles nous transporte entre les États-Unis, le Québec et Haïti dans un long métrage à la frontière de la fiction et du documentaire. “Cette maison” baigne dans la poésie et l’expérimental. Ce n’est pas un long-métrage qui se regarde facilement, de façon linéaire. On passe d’une temporalité à une autre. On y parle de la famille, du deuil. C’est beau et triste à la fois.
Kite Zo A: laisse les os, 2022, Kaveh Nabatian
Synopsis: Dans la nuit du 14 août 1791, un rituel vaudou s’est déroulé à Bois-Caïman, devenant l’acte précurseur d’un premier soulèvement massif contre l’esclavage et de la naissance de la première République noire indépendante : Haïti. Depuis, les cérémonies d’expression artistique font partie prenante de la culture haïtienne, résistance face à l’oppression extérieure, la pauvreté et les catastrophes naturelles.
Notre avis: “Kite Zo A : laisse les os” se présente comme « une envoûtante expérience créative et spirituelle ». Dans ce long métrage documentaire, le réalisateur Kaveh Nabatian mêle musique, danse et poésie. Un film dont le but est avant tout d’éveiller les sens. La caméra se promène et capte des performances de danseurs, de magnifiques paysages, scènes de la vie quotidienne à Haïti.
