L’artiste montréalais et djembefola Dramane Konaté sort un nouvel opus, Touman, dans lequel il célèbre la tradition mandingue. Il sort sous le label Disques Nuits d’Afrique et est distribué par Believe.
Lancé au Club Balattou le premier samedi du mois de novembre, Touman est composé de douze titres. Il s’ouvre avec la pièce-titre et se referme avec Unité Africaine.
Dans cette dernière chanson en français et en dioula, le maestro du djembé est accompagné de son frère Kabey Konaté, dit le griot du reggae.
« Unité, il est le temps pour tous les fils d’Afrique de se rassembler /// Unité, tous ces marchands d’armes, nous devons tous les chasser // Unité, nos enfants, nous devons tous les scolariser /// Unité, tous ces dictateurs, nous devons tous les chasserrrrrrrrrr », disent-ils.
Pour le natif de Côte d’Ivoire, mais et originaire du Burkina Faso, il s’agit d’un «album qui célèbre le présent tout en honorant le passé, nous rappelant que l’essence de la vie est mieux vécue lorsque nous lui permettons de se produire en son temps».
L’album a été enregistré au Faso Jam Record Studio à Ouagadougou, Burkina Faso.
Il faut savoir que le percussionniste s’est produit un peu partout, notamment sur le continent africain ou ailleurs. Aujourd’hui, cet artiste du djembé perpétue la tradition en transmettant les rudiments de cet instrument à ses élèves. Soulignons que sa grand-mère maternelle a été une griotte (dans son village). Elle « a osé défier les coutumes en s’emparant du fameux « dundun », tambour royal ouest-africain en bois cylindrique à deux peaux lacées ».