Auteure de plusieurs recueils de poésie, dont Femmes des terres brûlées, gagnant du prix de poésie Alain-Grandbois, la Montréalaise Marie-Célie Agnant a été récompensée pour l’ensemble de sa carrière par un Baobab d’honneur remis par l’Académie des BaoBabs, à Montréal.
C’est pendant le Salon du livre de Montréal que l’organisation a décerné son prix à l’écrivaine d’origine québécoise à qui l’on doit notamment Alexis d’Haïti, Alexis, fils de Raphaël et Vingt petits pas vers Maria, tous publiés chez Hurtubise.
Tout comme la précédente, la troisième édition des Prix Baobabs s’est tenue à la Maison de l’Afrique à Montréal, cette fois dans le cadre du volet Salon dans la ville de la 46e édition du Salon du livre de Montréal. L’Académie des BaoBabs s’est donné pour objectif de récompenser tous les genres littéraires en mettant l’accent sur les valeurs littéraires africaines.
Marie-Célie Agnant est repartie de l’évènement avec un prix récompensant sa contribution tout au long de sa carrière.
Cette poète, nouvelliste et romancière a été déjà distinguée par l’Académie des lettres du Québec avec son recueil de poésie Femmes des terres brûlées. Elle a aussi été finaliste pour le prix du Gouverneur général du Canada avec son recueil de nouvelles.
C’est à l’écrivain soudanais Abdelaziz Baraka Sakin qu’a été décerné le BaoBab du roman 2023 pour son ouvrage La princesse de Zanzibar publié aux éditions Zulma.
Dans ce cas, le jury a aimé le « style de l’auteur, l’originalité du sujet, l’excellente approche dramatique […] ainsi que la bonne teneur émotionnelle ».
L’organisation a aussi décerné une mention spéciale à la Sénégalaise Abibatou Traoré Kemgné pour son roman L’homme à la maison, publié à Présence africaine.
Pour sa part, le Camerounais Adamou Doubla a remporté le prix du meilleur roman avec son oeuvre Peau de misère, publié aux Éditions Les Lettres Mouchetees. « Dans une langue harmonieuse et imagée, l’auteur aborde le sort des réfugiés, à la fois victimes des terroristes et du rejet des populations d’accueil ».
Par ailleurs, l’Académie des BaoBabs a dévoilé plusieurs tableaux d’honneur, notamment à Gérard Le Chêne, fondateur de Vues d’Afrique, Tidjane Lamine Touré, fondateur de Nuits d’Afrique, mais aussi au député et homme de lettres Frantz Benjamin, l’auteur Rodney Saint-Éloi ainsi qu’au journaliste Karim Djinko.
Pour leur apport au monde socioculturel et leur contribution à la valorisation de la culture noire, des stylos d’honneur ont été décernés à Cyrille Ekwalla, Ibrahim Lemghalef, Alexandre Kabeya, Olivier Gougeon, Ibrahim Kaboré et Pierre Fournier.
Soulignons que l’évènement se tenait dans une Maison de l’Afrique remplie d’amoureux des livres ainsi que de curieux. Le public a aussi eu droit à des prestations artistiques de Dicko Fils, Adama Daou, Xlim Moussa, Aeli-G ainsi que Gotta Lago.
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