« Traceable » au M.A.I. : Première représentation brillamment réussie pour Nubian Néné

La danseuse et chorégraphe originaire de Montréal a présenté pour la première fois sa performance Traceable au MAI (Montréal Arts Interculturels), une ode à l’introspection et au cheminement vers soi-même à laquelle nous avons assisté.

C’est toute une performance d’énergie, de puissance et de combativité que Nubian Néné a livrée pour sa première, ce mercredi 15 janvier, avec la grâce d’une danseuse qui maîtrise chacun de ses mouvements.

Les enchaînements de plusieurs styles de danse, du breakdance à la danse contemporaine en passant par la danse traditionnelle, ont permis d’assister à un spectacle hypnotique. Cette performance, s’inscrivait dans la saison 2025 du M.A.I., sous le thème de «?Revenir à l’amour?».

C’est dans une ambiance intime et épurée que nous avons découvert le spectacle de Nubian Néné. En entrant dans la salle, nous avons pu voir une petite exposition composée d’œuvres murales, de projections et d’un carnet de dessin de l’artiste. C’est en somme toute la gestation de la performance qui y était affichée.

Les spectateurs, finalement installés dans une ambiance musicale de plus en plus présente, ont vu la performance débuter comme un petit instant de connivence avec le public.

«?Je peux vous jouer quelque chose ??» a demandé Nubian Néné avant de lancer quelques pas de danse sur diverses chansons contemporaines. Elle a invité la salle, timide, à se déhancher avec elle tout en enchaînant plusieurs chansons, livrant des danses de plus en plus rythmées.

Rapidement, un deuxième tableau s’est enchaîné. Survêt’ blanc des pieds à la tête, l’artiste a dansé face à son double sombre, une projection vidéo, une représentation créative de notre dualité. Sa danse contemporaine, parsemée de mouvements de hip-hop, était parfaitement maîtrisée.

Chaque mouvement faisait ressentir une pulsation, une émotion : une véritable descente, passant de la lumière au plus sombre de soi.

D’autres tableaux se sont enchaînés, mis en valeur par une musique composée avec brio, des projections vidéo et même des esquisses dessinées en direct par l’artiste. Le tout symbolisait ce chemin sinueux, de l’ombre à la lumière, de la recherche de son identité à travers soi, ses racines et les autres.

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