Amoureux des mots et du rythme, le poète urbain, Fabrice Koffy, a déclamé mardi soir au club Lambi ses textes de son premier recueil : Village mental.
Fabrice Koffy, originaire de la Côte d’Ivoire, raconte sa vie avec des rimes. Il lui aura fallu 28 ans avant de se lancer dans sa passion; celle de déclamer des poèmes urbains. C’est au Café Sablo, à Montréal, que Fabrice rencontre ses compatriotes qui lui donneront le goût de la scène. Petit à petit et mot par mot, Fabrice Koffy assume son envie de rompre cette « solitude » qui l’habite et décide de faire partager ses impressions du monde alentour.
«Je ne choisis pas de thèmes en particulier, il faut que les sujets me touchent, j’y vais par émotion»
Des textes issus de son Village mental qui parlent de ressenti, d’amour, de la vie de tous les jours, ou bien de justice ou plutôt d’injustice. «Si je devais qualifier un style à mes textes, je dirais que j’ai la fibre de la justice», confie Fabrice Koffy.
Et si «les mots sont comme des balles, touchent, soulagent, blessent» (tiré de son poème Les Mots), Fabrice Koffy, lui, aime jouer le rôle du tireur de balles, qu’ils enrobent d’émotions pour nous toucher.
Fabrice a associé ses rimes aux notes du guitariste Guillaume Soucy, avec qui il partage la scène. Un Village mental dans lequel on s’est baladé mardi soir, en passant par la porte du voisin jusqu’au balcon pour regarder le monde de dehors; celui dans lequel Fabrice Koffy puise son inspiration.
Et si les mots vous appellent, vous pourrez toujours rencontrer Fabrice au club Lambi et participer à l’un de ses ateliers de slam ou bien encore écouter le Kalmunity Vibe Collective, un groupe d’improvisation musicale qui puise ses sources dans le jazz, le hip-hop, l’afrobeat ou encore le reggae.
Village mental est publié aux éditions Adage.
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Photos : Courtoisie, Alain Mercier, Divertissement Mercier