Touki Montréal inaugure sa série de sujets sur les communautés africaines à Montréal. Le 25 juillet dernier, la communauté Mauritanienne au Canada organisait son méchoui au Parc Angrignon.
[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=oSJ6KFgOAEw]
Le premier méchoui de la communauté mauritanienne au Canada remonte à l’été 1989 répondant au désir d’une québécoise Danielle Konaté ( épouse de Moussa Konaté), de manger du méchoui mauritanien. De 1989 à 1998, la Communauté organisait le méchoui aux Îles de Boucherville. Par la suite, la communauté s’est réunie dans d’autres endroits plus proches tels que le parc du Mont-Royal. Depuis 2006, c’est le Parc Angrignon qui a été choisi pour sa position géographique facile d’accès.
Si cet événement annuel peut ressembler de loin à une réunion communautaire, il est en tout autre à la vue des
différentes communautés venues partager une tradition ouverte vers le monde. Comme le répète Daouda, griot sénégalais vivant en Normandie, « nous sommes tous les citoyens du monde ». Sénégalais, togolais, québécois et tant d’autres communautés étaient présentes ce rare jour ensoleillé de juillet. L’association se réclame apolitique.
En 1974, un premier regroupement de mauritaniens résidant au Québec a été constitué sous la forme de l’ Association des étudiants mauritaniens en Amérique du Nord (AEMAN)’. Cette association a existé jusqu’en 1984. En 1989 a été créée l’Association mauritanienne du Canada- AMC- dont les activités se sont poursuivies jusqu’en 2001.Depuis lors, la relève de ses deux entités est maintenant assurée par la CMC.
En 2009, Maïmouna Kébé est la première femme à être élue présidente de la communauté mauritanienne au Canada. Elle en était déjà la porte-parole en 2008.