Fred Duval, Christophe Quet et Carole Beau ont publié plus tôt cette année, chez Delcourt, Nyassaland, l’épisode 1 d’une nouvelle série : Wendy.
Agente de Sa Majesté, cette James Bond girl d’un autre genre, doit récupérer en mars 1915, à Porto, un colis, qui servira a son pays pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la Grande guerre en territoire africain, notamment à Nyassaland.
Sans comprendre pourquoi, Miss Wendy est envoyé dans la brousse et la sauvagerie africaine, ou l’attends son meilleur ennemi, Wagner, « vielle baderne d’outre-Rhin ».
Près d’un lac gigantesque, aux confins de la colonie portugaise du Mozambique, de l’Afrique-Orientale allemande et du Nyassaland, protectorat britannique, se trament des choses louches.
En Miss Livingstone, envoyée spéciale du zoo de Londres, l’espionne doit découvrir le jeu européen. Surtout elle a pour mission d’éliminer au besoin le capitaine William James, britannique, soupçonne d’intelligence avec l’ennemi.
Miss Wendy, née a Londres en 1888, a deux frères, l’un engagé sur le front français et l’autre, qui vit en Normandie, dans un château qui abrite une antenne des SIS, les renseignements britanniques.
Sans être révolutionnaire, le tome 1 de la série Wendy se lit bien et a le mérite de mettre à l’avant-scène une héroïne dans une période de l’histoire ou la place de la femme n’existe pas.
Par ailleurs, si l’action se déroule sur le continent africain, les Africains, eux n’y tiennent comme souvent aucun rôle prépondérant.