La Bronze a gagné en notoriété médiatique ces dernières semaines, grâce à la vidéo mettant en valeur sa belle version, en arabe, du tube de Stromae, «Formidable», qui l’a fait remarquer jusqu’en France. Samedi soir, dans la salle du Montréal, arts culturels (MAI), elle a aussi rappelé – si besoin était – qu’elle était plus qu’une artiste ayant réussi une reprise.
La chanteuse montréalaise d’origine marocaine est arrivée dans un brouillard qui, bien que transpercé par quelques lumières, a dissimulé son visage le temps de quelques instants, mais qui a plongé la centaine de personnes présentes dans une atmosphère captivante d’où elles ne sont pas sorties pendant une heure.
Autre atout de La Bronze : son petit grain de folie, celui qui l’a fait organiser un concert dans sa chambre il y a quelques semaines (moment qu’on peut encore visionner sur YouTube) ; celui qui lui a fait avoir l’idée de traverser la salle pour se mettre au piano situé en face de la scène, le public s’asseyant autour d’elle, «tels des hippies», a-t-elle observé – le meilleur moment de la soirée.
«Formidable», toujours aussi puissant, a évidemment surgi en fin de spectacle, avant «La jeunesse féline», hymne bienvenu à l’heure où toute une jeune génération a été attaquée de l’autre côté de l’océan, et «Mon coeur est fauve», titre électro-pop produit par Misteur Valaire.
Cette soirée au MAI a peut-être constitué une nouvelle étape dans la carrière de la jeune femme. Il ne serait pas surprenant de la voir tenir la vedette dans de plus grandes salles québécoises, dès 2016.
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