Un an après sa première fois dans un festival d’été de la Belle Province où il avait déjà tout «déchiré», le phénomène MHD a récidivé au Métropolis, lors de la première de deux spectacles prévus aux Francofolies de Montréal.
Avec sa générosité à outrance, le prodigue franco-guinéen de son vrai nom Mohamed Sylla a offert une solide performance devant un public, son public, composé essentiellement de jeunes, mais aussi de plus vieux.
Sur le morceau Laissez les kouma, il était impossible de ne pas ressentir cette forte volonté de tout casser. Mais MHD a fait le mouv qu’il fallait, non sans avoir donné la chance à d’autres, pris ici et là dans l’assistance par son entourage proche.
Flanqué d’un chandail des Canadiens de Montréal, floqué du non Weber, l’artiste a égrené les titres de ses afrotap qui lui ont ouvert les portes du succès. Amina, La Moula, mais aussi les titres avec Angélique Kidjo ou Fally Ipupa ont tous fait le bonheur des nombreux festivaliers qui avaient fait le déplacement.
Le Métropolis était bouillant et tout le monde en a eu pour son argent. De l’Afro-Trap 1 à l’Afro-Trap 8 sorti l’hiver dernier, il y avait du lourd.
En première partie, Misa a assuré l’essentiel avec ses musiciens. «Je n’appelle Misa et je viens d’Algérie», a-t-il entre autres scandé.
Photos: courtoisie, FrancoFolies de Montréal