Nous avons testé la montre connectée GT 2 de de la compagnie chinoise Huawei, dans sa version sport 46 mm, de façon intensive pendant un mois. On peut dire que le constructeur chinois met la barre très haute. Voici notre verdict.
On a aimé :
1) Son design haut de gamme
Lorsqu’on la sort de sa boîte, la première chose qui frappe avec la Watch GT 2, c’est son design. Tout aussi élégante que sa grande soeur, la Watch GT, elle gagne toutefois en finesse et en légèreté (elle pèse 41 grammes sans son bracelet et est d’une épaisseur de 10,7 mm).
Une fois passée au poignet, on l’oublierait presque. La version sport que nous avons testée, avec son bracelet noir, se porte aussi bien à la salle de sport qu’au bureau. Une très belle évolution par rapport à sa prédécesseure, qui était déjà très élégante, mais trop massive et lourde au poignet.
2) Son autonomie
L’un des plus gros arguments de vente de Huawei concernant ses montres connectées est leur autonomie. Le constructeur chinois se targue d’avoir une batterie avec une durée de vie de 2 semaines.
En quatre semaines d’utilisation quotidienne, notamment pour faire de la course à pied, nous l’avons rechargée seulement deux fois (une fois à moitié, et l’autre à 100 %). La batterie 455 mAh tient toutes ses promesses et dépasse même les attentes.
3) L’écran AMOLED
Élément essentiel de toute montre connectée, l’écran de la GT 2 ne déçoit pas. L’écran AMOLED de 1,39 pouce, d’une résolution haute définition de 454 x 454 pixels, est tout simplement sublime.
Après tout, c’est un écran AMOLED, l’un des meilleurs types d’écrans sur le marché. Bénéficiant d’un excellent contraste, autant dans l’obscurité qu’en plein soleil, nous n’avons eu aucun mal à naviguer sur l’écran tactile, très réceptif.
4) Une navigation améliorée
La GT 2 embarque le système maison de Huawei, Lite OS. Par rapport à sa grande soeur, la Watch GT, la GT 2 bénéficie d’une navigation encore plus fluide grâce au processeur maison Kirin A1.
Du côté des boutons physiques, on en retrouve toujours deux sur le côté droit de la montre qui permettent de naviguer à travers les différentes fonctionnalités, notamment sélectionner son type d’entraînement.
À ce sujet, la GT2 reste une excellente montre pour les sportifs avec son GPS intégré, son lecteur de fréquences cardiaques très précis et son étanchéité (elle peut rester 30 minutes sous l’eau, jusqu’à 50 m de profondeur).
5) Enfin du stockage pour la musique
Grâce à ses 4 GB de stockage, dont 2,2 GB de disponible, on peut désormais stocker de la musique sur la montre (jusqu’à 500 chansons). Il est également possible de coupler des écouteurs sans fil directement sur la GT 2.
Cette évolution est notamment très pratique pour les coureurs qui ne désirent pas apporter leur téléphone avec eux lors d’une sortie. Mais, gros bémol, les chansons doivent être transférées en format MP3 à partir de l’application de Huawei, via Bluetooth.
On a moins aimé :
1) Le système Lite OS ne supporte pas des applications tierces comme Spotify. Donc, impossible d’y enregistrer ses listes de lecture Spotify directement dans la montre.
2) Il faut transférer sa musique en MP3 sur la montre. Une méthode qui s’avère très lente (une quarantaine de secondes par chanson) et surtout très archaïque en 2020 alors que l’écoute en continu est désormais reine sur les Spotify et Apple Music de ce monde.
3) Le coach vocal est en anglais et pas de possibilité de le modifier pour le mettre en français.
4) Pas de puce NFC pour les paiements sans contact.
Verdict final:
En somme, la Huawei Watch GT 2 est une excellente montre connectée, élégante avec une autonomie hors norme.
Les améliorations par rapport à sa grande soeur, la Watch GT, sont indéniables. La navigation est plus fluide et elle est beaucoup plus autonome (on peut voir la météo et la date directement sur l’écran d’accueil de la montre).
Commercialisée aux alentours de 300 $, la GT 2 a un prix plutôt raisonnable. Son gros point faible reste qu’elle ne supporte pas les applications tierces, notamment Spotify, pour écouter sa musique. Dommage.
Son prix : 309 $ sur Amazon
