Depuis le 26 janvier dernier, le dernier album de Youssou N’dour est disponible chez les disquaires. I bring what I love est la trame sonore tirée du documentaire du même nom tourné par Elizabeth Chai Vasarhelyi et paru sur grand écran à l’été 2009.
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Le documentaire explorait la création et la réception de l’album Egypt où N’dour rendait hommage à sa religion soufiste dont il est un fervent pratiquant. Produit en collaboration avec un orchestre égyptien, l’album mélangeait des rythmes africains et arabes.
I bring what I love, l’album, reprend plusieurs succès de Youssou N’dour. On y retrouve la pièce Xel de son album Rokku mi rokka, Touba-Darou Salaam, tirée de l’album Egypte et d’autres encore.
Deux pièces sont tout à fait inédites : la première pièce éponyme est le thème du documentaire écrit et composé par Youssou N’dour, Martin Davich et le compositeur du film, James Newton Howard. La deuxième pièce originale est Yonnent – le messager – chantée par N’dour et Moustapha Mbaye, un griot très réputé au Sénégal.
La pièce à souligner dans cet album demeure Touba Darou Salaam où la voix pure de N’dour est savamment accompagnée des rythmes dansants du «oud» égyptien.
L’album I bring what I love, replace ses auditeurs dans l’ambiance du documentaire : on se remémore le parcours musical et spirituel de ce griot sénégalais. Pour ceux qui le connaissent déjà, c’est toujours une joie de le retrouver. Pour ceux qui le découvrent, c’est une belle introduction à une oeuvre mature.