Vendues à partir de 370 $, les lunettes connectées Ray-Ban Stories combinent le savoir-faire du leader mondial d’articles de lunetterie EssilorLuxotticca, maison mère de Ray-Ban, et celui du géant du web Facebook.
Dotées d’un processeur Snapdragon, de deux caméras de 5MP, de haut-parleurs intégrés dans les montures, d’un bouton pour faire une photo ou démarrer un enregistrement et compatibles avec l’assistance vocale de Facebook, les lunettes Ray-Ban Stories permettent une intégration avec l’univers des réseaux sociaux.
L’utilisateur prend un cliché ou une vidéo et il se retrouve presqu’instantanément dans une storie Facebook ! Voilà en quelques mots le concept de ce produit.
Pour autant, elles pèsent à peine 5 grammes de plus comparativement à une paire standard de Ray-Ban Wayfarer, soit le modèle qu’on a testé.
Outre ce modèle (qui vient en plusieurs couleurs), les utilisateurs peuvent opter pour les Round ou Meteor. Au total, ils ont le choix de près de 28 versions, ce qui reste un bel exploit.
Lorsqu’on ouvre le bel emballage de ce produit la première fois, on retrouve la paire de lunettes, une belle (et un peu imposante) boîte qui sert à la fois pour protéger le produit, mais aussi le recharger; une housse noire, un fil USB-C pour la recharge, un guide d’utilisation ainsi qu’un autre de garantie.
Pour résumer, une nouvelle fois l’idée derrière le concept, il s’agit de prendre un des trois modèles cités ci-haut de lunettes de Ray-Ban, puis d’y intégrer deux haut-parleurs, deux caméras, ainsi qu’un micro.
Ainsi, l’utilisateur peut évidemment se protéger du soleil tout en ayant une discussion avec un ami (grâce au haut-parleur et au micro) et sinon prendre une photo ou vidéo d’un événement qui se trouve devant lui, qu’il marche ou qu’il soit à vélo par exemple. Il faut savoir qu’il est possible de remplacer les verres de soleil par des verres de vue.
Selon le communiqué publié au moment du lancement, « la matrice audio à trois microphones de Ray-Ban Stories offre une transmission vocale et sonore plus riche pour les appels et les vidéos ».
Pour faire fonctionner le tout, le propriétaire des Ray-Ban Stories doit absolument télécharger une application, Facebook View, qui roule aussi bien sur iOS et Android.
Avec cette application, il pourra alors importer, modifier et partager facilement les contenus captés avec les lunettes intelligentes via n’importe quelle appli de réseaux sociaux: Que ce soit Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger, Twitter, TikTok, Snapchat, et plus encore.
Avec les Ray-Ban Stories, il est possible de faire des vidéos de 30 secondes et même jusqu’à 60 secondes, bientôt. Quand on a plusieurs vidéos, l’option de réaliser un court-métrage est aussi envisageable.
Évidemment, comme avec ce genre d’appareils, la durée de vie de la batterie dépend de l’utilisation.
Si vous êtes un amateur de podcast insatiable, il y a bien des chances que soyez obliger d’avoir recours souvent à votre de recharge ou à votre fil USB C.
Lorsqu’une monture complètement chargée, on peut enregistrer et synchroniser jusqu’à 50 vidéos (résolution min de 1184 X 1184 Px @ 30 Fps), ou jusqu’à 200 photos (avec une résolution allant jusqu’à 2592 x 1944px), souligne l’entreprise, qui parle d’un espace de stockage de 4 Go.
Plusieurs seront surpris par la qualité des appels grâce à des haut-parleurs qui sont sur les montures et qui utilisent la technologie à conduction osseuse comme le leader Shokz (ancienne AfterShokz).
La question de la vie privée est sans doute l’aspect le plus troublant de ce produit, mais les deux entreprises se veulent rassurantes. D’abord parce que chaque fois que la caméra est en action, un voyant LED indique clairement cet état.
« Nous prenons votre vie privée et votre sécurité au sérieux », souligne d’ailleurs Meta, société mère de Facebook, assurant qu’elle n’accédera pas aux photos et vidéos des utilisateurs sans leur consentement.
En outre, les photos et vidéos capturées avec Ray-Ban Stories et stockées dans Facebook View n’ont pas vocation à être utilisées comme des publicités personnalisées. Elles sont aussi cryptés de façon à empêcher les pirates d’y accéder.
En résumé
On a aimé
Le respect de l’esthétique Ray-Ban
Le confort des lunettes
Produit versatile
On a moins aimé
- Le prix
- La délicate question de la vie privée
- Application parfois capricieuse
